Le 28 janvier 2014, un procureur du district de l'Oklahoma a déposé une injonction contre l'Organisation des Témoins de Jéhovah, particulièrement le Collège Central de la Congrégation Chrétienne des Témoins de Jéhovah, au motif de son implication dans la dissimulation des crimes de pédophilie.
Ce développement inattendu, qui concerne l'affaire Ronald Lawrence couverte par JWsurvey en novembre, a été rapporté par Jeanne LeFlore du McAlester Nouvelles-Capital.
Les reportages de l'époque montraient que la police enquêtait pour déterminer le degré de complicité des Anciens dans la dissimulation aux autorités des crimes de Ronald Lawrence. Aujourd'hui, les preuves s'accumulent, tendant à démontrer la culpabilité du corps dirigeant des Témoins de Jéhovah.
Selon les termes de la motion, “les mesures prises par la congrégation, le bannissement à une ou plusieurs reprises (de Lawrence) et les directives du Collège Central envers les victimes et les membres de leurs familles au sujet de ces crimes constituent autant d'actes de “dissimulation” et de tentatives visant à empêcher les victimes de signaler les crimes aux forces de l'ordre”.
C'est en novembre dernier que Ronald Lawrence a été inculpé par la Cour de Justice du District du Comté de Pittsburgh pour 19 chefs d'accusation, dont 11 pour attentat à la pudeur, sept pour sodomie forcée, et un pour viol par instrumentation. Les documents de la Cour dressent une liste insoutenable de ces crimes, y compris le viol d'un enfant avec une cuillère en bois.
Ce développement inattendu, qui concerne l'affaire Ronald Lawrence couverte par JWsurvey en novembre, a été rapporté par Jeanne LeFlore du McAlester Nouvelles-Capital.
Les reportages de l'époque montraient que la police enquêtait pour déterminer le degré de complicité des Anciens dans la dissimulation aux autorités des crimes de Ronald Lawrence. Aujourd'hui, les preuves s'accumulent, tendant à démontrer la culpabilité du corps dirigeant des Témoins de Jéhovah.
Selon les termes de la motion, “les mesures prises par la congrégation, le bannissement à une ou plusieurs reprises (de Lawrence) et les directives du Collège Central envers les victimes et les membres de leurs familles au sujet de ces crimes constituent autant d'actes de “dissimulation” et de tentatives visant à empêcher les victimes de signaler les crimes aux forces de l'ordre”.
C'est en novembre dernier que Ronald Lawrence a été inculpé par la Cour de Justice du District du Comté de Pittsburgh pour 19 chefs d'accusation, dont 11 pour attentat à la pudeur, sept pour sodomie forcée, et un pour viol par instrumentation. Les documents de la Cour dressent une liste insoutenable de ces crimes, y compris le viol d'un enfant avec une cuillère en bois.
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19 chefs d'inculpation pour crimes
pédophiles contre Ronald Lawrence |
Un affidavit (déclaration écrite sous serment) déposé dans cette affaire affirme que M. Lawrence a fait part à la police de ses aveux auprès d'au moins quatre anciens, afin d'être réintégré dans la congrégation en 2005, suite à une précédente excommunication.
L'avocat de M. Lawrence a déposé une requête en décembre, préconisant que les accusations soient rejetées du fait que le délai de prescription avait expiré, demande aussitôt invalidée par le Procureur du District.
Peu après son arrestation, Ronald Lawrence a été libéré de prison moyennant le dépôt d'une caution de 50.000 $, assortie d'une injonction lui interdisant tout contact avec ses victimes.
Suite à la motion du 28 janvier, le Collège Central doit faire face à la perspective inédite d'être forcé à comparaître comme prévenu devant le tribunal, pour complicité présumée de dissimulation d'activité criminelle.
La date de l'audience n'a pas encore été fixée.
L'avocat de M. Lawrence a déposé une requête en décembre, préconisant que les accusations soient rejetées du fait que le délai de prescription avait expiré, demande aussitôt invalidée par le Procureur du District.
Peu après son arrestation, Ronald Lawrence a été libéré de prison moyennant le dépôt d'une caution de 50.000 $, assortie d'une injonction lui interdisant tout contact avec ses victimes.
Suite à la motion du 28 janvier, le Collège Central doit faire face à la perspective inédite d'être forcé à comparaître comme prévenu devant le tribunal, pour complicité présumée de dissimulation d'activité criminelle.
La date de l'audience n'a pas encore été fixée.